Comme son cousin le Tea Tree ( Melaleuca Alternifolia), le Niaouli est originaire d’Australie et de Nouvelle Calédonie. Les fleurs de ces deux arbres se ressemblent d’ailleurs beaucoup, sortes de pompons blanc ou de rince-bouteilles…
Le Niaouli pousse également à Madagascar et se révèle même assez envahissant dans les marécages des Everglades aux États-Unis.
Son nom latin de « Melaleuca » signifie Noir et Blanc (« melan » et « leucos ») probablement en raison du contraste entre son bois à la racine et celui des branches.
Quant à son épithète « quinquenervia » - « quinque » cinq et « nervus » nerf - fait référence aux cinq nervures de ses feuilles.
« Niaouli » découlerait de « Yauli », un mot venu de l’archipel de Bélep en Nouvelle Calédonie. Surnommée « Arbre à peau », on dit qu’on enveloppait les nouveaux-nés dans les grandes « peaux » qui se détachent de son écorce. Les Australiens comparent ces bouts d’écorce à du papier et y font référence dans la manière dont ils nomment l’arbre.
Très présent dans la culture Kanak, on retrouve autant le Niaouli dans les chansons traditionnelles que dans la pharmacopée. On utilise même les écorces de Niaouli pour revêtir les parois et les toits des maisons traditionnelles.
Comme l’arbre dont elle est extraite, l’Huile Essentielle de Niaouli est très polyvalente. C’est un véritable petit couteau suisse aromatique qu’on vous invite à découvrir grâce à nos auteurs de référence.